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Taxi drone : premiers essais à Séoul… et à Paris aux JO 2024 !

Taxi drone : premiers essais à Séoul… et à Paris aux JO 2024 !
Un “taxi drone” effectue un court vol d’essai au-dessus de Séoul, en Corée du Sud… La société chinoise EHang a en effet lancé un avion multicoptère à deux passagers et sans pilote depuis la rive de la rivière Han pour un vol rapide au-dessus de la capitale sud-coréenne. Un décollage et un atterrissage verticaux du drone “EH216” de la société chinoise, transportant 80 kg de sacs de riz au lieu d’un passager, a survolé le centre-ville de Séoul à une altitude de 50 mètres pendant environ sept minutes, selon les responsables de la métropole. Le gouvernement sud-coréen vise ainsi à mettre en place son système de gestion du trafic pour prendre en charge les “taxis drones” dès 2025 et la ville prévoie d’utiliser des drones lors des opérations de sauvetage des pompiers à partir de 2023. Notons qu’en la matière, plusieurs entreprises travaillent sur leur propre technologie, notamment des avionneurs et des constructeurs tels que Boeing, Airbus, Toyota et Hyundai, et que de nombreuses autres initiatives de lutte contre la congestion du trafic sont en cours dans le monde entier.

En France aussi…

VoloCity de l’allemand Volocopter.

C’est également le cas en France où un service similaire pourrait être testé dès les JO de 2024 avec une commercialisation dès 2030. L’aérodrome de Pontoise-Cormeilles-en-Vexin (Val d’Oise) accueillera ainsi à partir de juin 2021 des tests en situation réelle ont annoncé ce mercredi 30 septembre la région Île-de-France, le Groupe ADP et la RATP. Et c’est le véhicule électrique à décollage vertical “VoloCity”, du constructeur allemand Volocopter, qui a été choisi pour réaliser les premières expériences d’insertion en Île-de-France de ces appareils dans un environnement périurbain et un environnement aéronautique sur cet aérodrome situé à 35 km au nord de Paris. Des tests qui porteront également sur son acceptation par les riverains, les procédures de sécurité ou encore la maintenance. VoloCity, entièrement électrique, est équipé de 18 moteurs et neuf batteries. Il peut transporter deux personnes, dont un pilote et vole à 110 km/h, à une altitude de 400 à 500 mètres et avec une autonomie de 35 km. L’appareil est en cours de certification par l’Agence européenne de sécurité européenne (AESA), a expliqué Fabien Nestmann, un des responsables de Volocopter, ajoutant que le constructeur espérait une certification par le régulateur européen d’ici deux à trois ans : « Nous voulons un démonstrateur pour les Jeux olympiques de 2024 », a déclaré Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, lors d’une cérémonie de lancement d’une “filière aérienne mobilité urbaine”. Le projet a pour ambition de faire de la région Île-de-France « une région de référence sur le marché mondial de la mobilité aérienne urbaine », a-t-elle ajouté. « Le moment où vous prendrez votre ticket par internet pour monter là-dedans, c’est plutôt vers 2030. Mais c’est demain… À terme, on pourra intégrer des mini-zones de décollage et d’atterrissage dans le tissu urbain, ce qui nécessite aussi de l’acceptabilité et la question du bruit sera fondamental », a ajouté Catherine Guillouard, Pdg de la RATP. Concernant les constructeurs, Volocopter a répondu présent par anticipation, d’autres marques d’intérêt ont montré leur intérêt. L’appel est donc lancé !