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Quand l’Europe emprunte pour prêter à son tour : des chiffres mais des priorités !

Quand l'Europe emprunte pour prêter à son tour : des chiffres mais des priorités !

Toujours vilipendée, comme mère de tous nos maux – et parfois avec raison – l’Europe est aussi une grande pourvoyeuse d’aides aux Européens, comme aux États-Européens à travers ses plans, qu’ils soient de relance ou non !

Pour répondre aux conséquences économiques et sociales de la pandémie de Covid-19, limiter le risque de divergences au sein du marché unique et mettre en œuvre la double transition climatique et numérique – cela fait beaucoup à la fois -, l’Union européenne a mis en place un fonds de relance de 672,5 milliards d’euros, baptisé facilité pour la reprise et la résilience, destiné aux États membres sous forme de subventions et de prêts. C’est un peu comme en France pour aider les entreprises, les artisans, les salariés, sauf que beaucoup ont confondus aides et prêts, volontairement ou non, pensant que tout était gratuit…
Tous les États membres (voir carte) ont élaboré un plan de relance nationale, soumis à la Commission pour examen et au Conseil pour adoption. Les premiers plans ont été adoptés le 13 juillet 2021, ce qui permet de débloquer un préfinancement de 13 % du montant alloué à chaque État. Les tranches suivantes seront versées d’ici fin 2023 si les États remplissent des objectifs intermédiaires fixés dans leurs plans.

Facilité, reprise et résilience,
tel est le credo !

La facilité pour la reprise et la résilience (FRR) est la principale composante de “NextGenerationEU”, l’instrument temporaire de l’Union pour soutenir les États membres touchés par la pandémie de Covid-19. Le fonds est opérationnel de 2021 à 2023 et est lié au budget de l’Union pour la période 2021-2027. Les États membres ont élaboré des plans nationaux pour la reprise et la résilience, qui définissent un ensemble de réformes et de projets d’investissements publics à mettre en œuvre d’ici à 2026. Les plans doivent permettre d’appliquer les recommandations de la Commission et du Conseil dans le cadre du Semestre européen (durabilité environnementale, productivité, équité et stabilité macroéconomique), et comprendre des mesures permettant de réaliser les transitions climatique et numérique (Sic).

– Source : Fondation Robert Schuman.