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L’IA, également au service de la fusion nucléaire !

L'IA, également au service de la fusion nucléaire !

Google DeepMind s’associe à Commonwealth Fusion Systems pour utiliser l’intelligence artificielle, histoire de mieux contrôler SPARC, un futur réacteur à fusion. Objectif : produire une énergie propre et illimitée, plus vite et plus sûrement.

Depuis des décennies, les scientifiques rêvent de reproduire sur Terre la fusion nucléaire, la réaction qui permet au Soleil de brûler de l’hydrogène et produire de l’hélium. Si l’on y arrive, (on y travaille ardemment en France avec ITER), cela permettrait de produire beaucoup d’électricité, sans CO2 ni déchets radioactifs durables. Mais pour que cela fonctionne, il faut réussir à maintenir un gaz très chaud, appelé plasma, stable à plus de 100 millions de degrés ou sous des pressions très importantes. C’est là que l’intelligence artificielle entre en jeu. Google DeepMind travaille ainsi avec une startup américaine, CFS, pour contrôler ce plasma dans leur futur réacteur SPARC.

Tout prévoir en simulateur
avant d’allumer le pétard…

Quand l’IA permet de gagner beaucoup de temps en termes de simulations et en totale sécurité !

Avant même de démarrer le réacteur, les ingénieurs doivent savoir comment il va se comporter. Pour ça, ils utilisent Torax, un logiciel développé par DeepMind. Il permet de simuler ce qui se passe à l’intérieur de SPARC, en testant des millions de scénarios sans aucun risque. Cela permet de mieux préparer les premières expériences et d’éviter les erreurs coûteuses (comme par exemple l’explosion de toute notre planète, par exemple…). Torax est d’ailleurs désormais devenu un outil quotidien pour les équipes de CFS.
Faire fonctionner un réacteur comme SPARC, c’est un peu comme régler des dizaines de boutons en même temps : intensité des aimants, quantité de carburant, puissance de chauffage… Impossible pour un humain de tout tester. L’IA, elle, peut explorer très rapidement toutes les combinaisons possibles, et trouver celles qui produisent le plus d’énergie sans dépasser les limites du système. La fusion nucléaire est une vieille promesse sur laquelle on travaille, mais pas encore une réalité. Avec l’aide de l’IA, les choses pourraient peut-être s’accélérer.