Une facilité de plus vers le MaaS au service de la mobilité (transports publics et moyens de déplacements partagés) !
Gratuit mais possiblement payant…
Cette mise à disposition des données est gratuite pour tous les utilisateurs (particuliers, acteurs publics, entreprises privées, etc), sauf en cas de sollicitation très intensive des données dynamiques au-delà de seuils définis dans le décret. Dans ce cas uniquement, l’opérateur du service de mobilité chargé de répondre à cette sollicitation intensive pourra demander une compensation financière limitée aux coûts informatiques générés par ce niveau élevé de sollicitation. L’Autorité de régulation des transports (ART) est chargée d’effectuer des contrôles pour vérifier la bonne mise à disposition de ces données par les opérateurs de mobilité selon les conditions prévues par la loi et le décret. La plate-forme transport.data.gouv.fr comptabilise à ce jour plus de 230 jeux de données horaires de transport en commun (bus, métro, train), ce qui couvre près de 90 % de la population française. Pour ce qui est des modes personnels, 17 réseaux de vélo en libre-service sont dorénavant disponibles en temps réel et 3 nouvelles bases nationales de données sont en cours d’élaboration : les aménagements cyclables, le stationnement cyclable et les parkings. L’équipe de transport.data.gouv.fr, poursuit le communiqué, financée par le Ministère chargé des Transports, continue à accompagner les autorités organisatrices de la mobilité, les opérateurs de services de mobilité et les éditeurs d’applications pour accélérer la mise à disposition et l’utilisation des données de mobilité et ainsi favoriser l’accès des voyageurs à des modes de transport durables. Sauf que… Tout cela est bel et bon, mais reste limité aux transports publics et/ou partagés, ostracisant encore et une fois de plus, ceux qui se déplacent différemment, soit une immense quantité de citoyens. C’est comme s’il y avait deux France, celle qu’on aide et l’autre… Rappelons que tout cela est réalisé avec de l’argent public et que tout le monde (ou presque, malheureusement…) paye des impôts ! Mr Jean-Baptiste Djebbari, la balle est dans votre camp !