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Février 2020, le Diesel se rebiffe : épiphénomène ou tendance ?

Février 2020, le Diesel se rebiffe : épiphénomène ou tendance ?

Immatriculations 2020 : un début d’année bousculé !

• En février 2020, la part du diesel dans les immatriculations de voitures particulières neuves a augmenté de 3,6 points par rapport au mois précédent, à 35,2 % alors que celle des motorisations essence se replie de 0,5 point, à 48,2 %. Avec 58 700 unités, la part de marché du diesel a retrouvé son niveau de septembre 2019 (35,2 %). La part des voitures à essence elle, a légèrement baissé (- 0,5 %), à 48,2 % des ventes de voitures neuves (avec 80 320 unités).

Essence et Diesel, croisement de courbe.

• Sur les deux premiers mois de 2020 maintenant, 300 100 voitures particulières, toutes motorisations confondues, ont été immatriculées, contre 325 900 un an plus tôt (- 7,9 %). Les ventes de voitures diesel reculent de 114 100 en 2019 à 100 900 en 2020 et celles de voitures essence de 188 200 à 145 400 sur les mêmes périodes. En part de marché, sur les deux premiers mois, le diesel recule de 35,0 % à 33,6 % entre 2019 et 2020 (- 1,4 point) et l’essence de 57,7 % à 48,4 % (- 9,3 points).

Motorisations alternatives en baisse

• En février 2020, la part des motorisations alternatives a diminué de 3,2 points, à 16,4 %. Les ventes de voitures électriques ont également baissé (5,7 % du marché, soit – 2,3 points), de même que celles des voitures hybrides (10,7 %, soit – 0,9 point). En février 2020, la part des voitures hybrides dans les immatriculations totales se sont repliées à 10,7 % (- 0,9 point) après avoir beaucoup augmenté en janvier. La part de marché des hybrides non rechargeables est montée à 8,4 % (13 000 ventes) et celle des hybrides rechargeables à 2,3 % (3 900 ventes).
Sur ce deuxième mois de l’année 9 400 voitures électriques ont été immatriculées contre 10 600 au mois de janvier. Leur part de marché a atteint 5,7 % des ventes, soit le niveau mensuel le plus élevé après celui exceptionnellement tronqué de janvier 2020 (8,0 %). Pour les ventes de véhicules utilitaires légers (VUL), la part de la motorisation électrique est restée quasi stable à 1,8 % (- 0,3 point). Quant à la part des immatriculations de véhicules à deux ou trois roues et autres quadricycles électriques, elle est désormais presque stabilisée (- 0,2 point), à 5,3 %.
• Sur les deux premiers mois de 2020 maintenant, 20 000 voitures électriques neuves ont été immatriculées, contre 5 800 en 2019. Leur part de marché progresse de 4,9 points par rapport aux deux premiers mois de 2019 et atteint 6,7 %. Avec 1 400 unités en 2020, le nombre d’immatriculations de VUL électriques est en légère hausse, de même que leur part de marché (1,9 % en 2020 contre 1,6 % en 2018). Les ventes de véhicules à deux ou trois roues et quadricycles électriques atteignent 2 300 unités en 2020, contre 2 700 un an avant. Leur part de marché passe ainsi de 7,5 % à 5,4 % entre les deux premiers mois de 2019 et ceux de 2020.Sur les deux premiers mois de 2020, 33 400 voitures hybrides ont été immatriculées, contre 17 200 en 2018. Leur part de marché (11,1 %) a plus que doublé en un an. Avec 25 800 ventes cumulées en 2020 contre 14 800 un an plus tôt, la part de marché des hybrides non rechargeables progresse de 4,1 point à 8,6 % ; celle des hybrides rechargeables, dont le volume de ventes cumulées atteint 7 600 unités en 2020 contre 2 400 en 2019, gagne 1,8 point à 2,5 %.

Des émissions de CO2 qui repartent à la hausse

Chute des bonus et malus en hausse.

Les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves repartent à la hausse pour s’établir à 101,2 g/km. En même temps, la part des voitures soumises au malus écologique remonte à 34,6 %. En février 2020, les émissions moyennes de CO2 des voitures neuves remontent nettement après la très forte baisse de janvier, consécutive à la forte progression des ventes de véhicules électriques, mais restent à un niveau inférieur à ceux observés auparavant. Elles s’élèvent à 101,2 g/km après 95,5 g/km en janvier 2020. Pour les véhicules utilitaires légers, les émissions moyennes de CO2 reculent en février, avec 138,6 g/km contre 139,2 g/km en janvier. Dernière info : la part des voitures bénéficiant d’un bonus reflète celle des voitures électriques et s’établit à 5,7 % (quel dommage pour les hybrides rechargeables…). La part des voitures neuves affectées d’un malus progresse de 7,1 points, à 34,6 %, après la très forte baisse de janvier (La faute aux gros et très gros SUV…).
– Source : Données et études statistiques du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.