C’est à Alicante que le président français Emmanuel Macron, le premier ministre espagnol Pedro Sanchez, le président portugais Antonio Costa et la présidente de la Commission européenne, Ursula Von Der Leyen, ont lancé officiellement un ambitieux projet de pipeline sous-marin.
« Il s’agira du premier grand corridor d’hydrogène de l’UE », a déclaré Pedro Sanchez. « Il transportera 2 millions de tonnes d’hydrogène chaque année à partir de 2030, ce qui correspondra à 10 % de la consommation européenne.» Les trois dirigeants ont révélé qu’il n’était pas exclu que le corridor transporte également de l’hydrogène produit à partir d’énergie nucléaire.
Mise en service
en 2030 !
Le projet H2Med débutera avec une série d’études qui s’étaleront jusqu’au milieu de la décennie. Commencera ensuite la construction en vue d’une mise en service à horizon 2030. Son lancement intervient alors que les nations européennes tentent de trouver des solutions pour diminuer leur dépendance à l’énergie russe suite au conflit en Ukraine. S’il est considéré comme un projet d’intérêt commun par Bruxelles, H2Med pourrait être subventionné par des fonds européens qui couvriraient 50 % de son coût, soit 1,25 milliard d’euros. La somme restante serait quant à elle, financée par les différents clients de l’hydrogène acheminé… Ce qui n’est pas encore précisé, c’est de quel hydrogène il s’agira bas-carbone, ou non… avec juste une supposition d’hydrogène sur base de nucléaire !