![Location de longue durée : des résultats toujours profitables en volumes comme en cash, en février 2022 ! Location de longue durée : des résultats toujours profitables en volumes comme en cash, en février 2022 !](https://www.anews-mobility.fr/wp-content/uploads/2022/03/LLD_A_02_2022-1110x759.jpg)
À contre-courant du marché automobile global, la LLD continue de gagner des parts de marché !
La pénurie d’offre, les problèmes d’approvisionnement en matière de composants électroniques et le prolongement des délais de livraison aboutissent à une chute de 15 % des immatriculations de véhicules en France, par rapport à février 2021. Atypique puisque lissé sur trois, quatre ou cinq années (six pour certains VUL), le marché de la LLD (Location de longue durée) couvre 29,2 % des immatriculations; soit deux points de plus qu’en février 2021 (27,7%). Le marché de l’occasion étant part ailleurs en croissance (pour les mêmes raisons que citées plus…), les reventes de véhicules par les loueurs (valeurs résiduelles) se font au-delà de toute espérance (+ 2 % en valeur par mois depuis 2021…), donc le cash-flow progresse en proportion, m^me si les loueurs n’évoquent pas nécessairement ce point… Et ce sont les actionnaires (notamment banquiers) qui vont être contents ! Mais pour combien de temps… car la “bulle occasion” finira, comme toutes les autres bulles par se dégonfler, voire éclater.
Une morphologie des parcs
qui évolue toujours…
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Sur un autre registre maintenant… la part des véhicules essence augmente légèrement et représente presque 1 véhicule neuf sur 3 en LLD, soit 30,8 % des véhicules neufs (12 321). Quant au Diesel, il continue sa chute (la faute en revenant aux nouvelles réglementations…) pour représenter 40,3 % des immatriculations (contre 51,8% en 2020), soit près de 7 000 véhicules Diesel en LLD en moins par rapport à février 2021.
Toujours au sein du marché LLD, les véhicules fonctionnant aux énergies alternatives (E85, Hydrogène, GPL, GNV etc.) stagnaient encore à un niveau très faible il y un an (0,3 % en février 2021). Leur volume est aujourd’hui presque multiplié par 5, avec 1,8 % des véhicules. Cette hausse tient essentiellement à la croissance des véhicules E85 (full E85 ou hybride) et à bicarburation ‘‘essence-GPL’’. Et nous espérons que cela augmentera encore lorsque seront commercialisés en quantités les carburants de synthèse (CO2 capté + hydrogène vert). Enfin, on peut remarquer que plus d’un véhicule sur sept est électrique ou hybride-rechargeable qui, bien utilisé, reste pour nous une excellente solution pour l’itinérance. À suivre donc !